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NAISSANCES DES PUCES

LES PUCES
ONT CENT ANS
!

extrait

Acte de naissance

Dans une étude très officielle publiée en 1902 par la Préfecture de la Seine, il est fait état d'un "marché d'objets divers connu sous la dénomination de Marché à la Ferraille fréquenté le dimanche par 130 marchands". C'est dire que ce marché aux puces avant la lettre est bien en place depuis longtemps. Sans qu'il soit possible de fixer une date de naissance, c'est bien entre 1880 et 1890 que l'on peut situer dans le temps les premières négociations entre les amateurs de curiosités et les chiffonniers de la zone devenus brocanteurs.

La date de 1885 correspond aux diverses délibérations du Conseil municipal de Saint-Ouen au sujet du pavage de la rue des Rosiers et de l'avenue Michelet, de la mise en viabilité des rues qui bordent la zone, de l'installation de bornesfontaines, de l'instauration de droits de stationnement, et de la fixation de nombreux droits d'octroi. On ne s'étonnera pas que les chiffonniers cherchent à échapper à toute contrainte administrative. Aucun d'eux ne veut payer la taxe de stationnement sur la voie publique. Dans un aveu d'impuissance, le Conseil municipal renonce à poursuivre les contrevenants "notoirement insolvables" pour une somme de 298 F 60... passée par profits et pertes au budget municipal de 1885 ! Quant à la taxe de balayage, qui rapporte 5.000 F en 1885, elle est bien insuffisante pour permettre le nettoyage de la zone où sont installés les chiffonniers-brocanteurs. (extrait)