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Régularisation
L'existence d'un marché aux puces avant la lettre est attestée par les délibérations
du Conseil municipal de Saint-Ouen qui cherche à régulariser les lieux et les horaires des divers
marchés de la ville, conformément à la loi générale du 5 avril 1884 qui prend
en considération "l'accroissement des commerces ambulants avec ou sans voiture".
On a la certitude que se tenait alors le long de l'avenue Michelet un marché " à la ferraille"
à cause des nombreux outils d'occasion déballés sur les trottoirs, et qu'entre l'Octroi et
la rue des Rosiers, des marchands de bric-à-brac étalaient leurs trouvailles à même
le sol, en bordure des fortifications.
Peut-être alors commence-t-on à parler des "puciers" en confondant les vieux lits et ceux
qui les vendent.
Le 4 février 1882 une pétition recueillie dans les rues de Saint-Ouen est transmise par le Maire
au Préfet de Police, "dans laquelle les signataires réclament qu'une surveillance de nuit soit
organisée aux abords des fortifications et demandent l'expulsion des bohémiens (sic) dans l'intérêt
de la sureté des habitants".
(extrait)
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