CURIOSITEL, WAAK SHOWROOM PRO, SHOWROOM INTERNET, Arts, Antiquités, Objet d'art Ancien, Contemporains, Design, ANTIQUAIRES, BROCANTEURS, EXPERTS, LIBRAIRIES ANCIENNES, GALERIES D'ART CONTEMPORAIN, ARTISTES, ARTISANS D'ART, ARTISANAT D'ART, MÉTIERS D'ART,

RETOUR
return

PREHISTOIRE DES PUCES

LES PUCES
ONT CENT ANS
!

extrait

 Honneur professionnel

D'anciens règlements souvent renouvelés mais jamais respectés prétendaient obliger les chiffonniers à travailler au grand jour car on les suspectait d'être complices des voleurs et de participer à quelques effractions nocturnes. Mais les chiftires ont leur honneur professionnel : ils se considèrent, à juste titre, comme d'honnêtes travailleurs et ne veulent qu'on les confonde, ni avec les clochards, ni avec les truands. S'ils n'étaient que des coupeurs de bourses, pourquoi feraientils ce dur métier ? Ils obtiennent finalement sous le Second Empire le droit d'exercer "la chiffonnade" de minuit à cinq heures du matin, mais ni avant, ni après. Ces horaires les obligent à chercher refuge dans des vieilles maisons abandonnées, ou dans des cabarets qui restent ouverts pour eux et où ils boivent du "tord-boyaux", du "casse-poitrine" et du "chuick". Parmi ces gîtes misérables, les plus célèbres sont ceux de la place Maubert, de la rue de la Grande Truanderie près des Halles, et de la rue Mouffetard. Chassés du Faubourg Saint-Marceau par les démolitions, les chiffonniers trouvent un nouvel asile rue Sainte-Marguerite dans le Faubourg Saint-Antoine.

Vers 1850 ils se regroupent du côté du Jardin des Plantes et ils s'installent avec leurs familles sur les berges de la Seine, à la Barrière des Deux Moulins. ..(extrait)